Chez le Bélier, tout se passe dans le présent et, lorsqu’il s’agit d’avenir, dans le court terme. On sait son impatience et son intolérance à la frustration. Son désir est celui de l’instant et exige des résultats immédiats.

Avec le dragon comme emblème symbolique, il est au centre des énergies ! Le rythme vital est donc rapide, ce qui n’est pas sans poser quelques problèmes... Car sans prendre le temps de souffler et par manque de mesure, la disponibilité énergétique est sollicitée à l’excès. Le corps la distribue alors un peu en dents-de-scie, avec des coups de pompe fréquents. Vous connaissez certainement ces temps d’enthousiasme, de dynamisme, d’actions... suivis de grosses fatigues et de déceptions. Comme dit le proverbe : "L’âne est têtu parce qu’il ne veut pas avancer. Le Bélier est têtu parce qu’il ne veut pas s’arrêter."

L’élément primal Eau, associé à la Lune, planète motrice du signe, plongent le Cancer dans l’immensité de son inconscient, et le mènent aux lisières des mondes invisibles.

La Lune, élément nocturne, dégage une lumière filtrée, reflétée, atténuée, qui éveille le psychisme et modifie les perceptions. Dans ce clair-obscur, on retrouve chez les cancériens une âme contemplative, traversée de poésie, mais aussi de pressentiments...

On évoque même une situation « quasi-foetale » dans le cocon de la nuit, qui rend le passage du nocturne au diurne encore plus compliqué. D’où ce caractère lunaire et l’importance des aspects lunatiques dans la personnalité cancérienne.

La mémoire, une mémoire phénoménale jalonnée d’affects, balise la vie quotidienne par ses empreintes et ses résonances lointaines. Ce qui rend le signe très mystérieux pour les autres, qui n’ont pas idée du vécu mis en oeuvre, consciemment ou inconsciemment, à chaque pas.

Il existe, dans le système émotionnel de la Balance, une tendance de fond à la mélancolie qu’elle ne s’explique pas très bien. Pourtant, ce sentiment fait tache d’huile sur la personnalité, entraînant une perte d’énergie vitale, des doutes récurrents, des inhibitions, et même de la tristesse...

Tout cela tient à sa saisonnalité automnale : une période où la nature se fane, où l’air se fait plus frais, où les gens se replient dans leur intériorité. C’est une extinction de vie qui correspond à l’équinoxe d’Automne, par opposition au jaillissement de vie du Printemps que connaissent les Béliers.

En tant que signe cardinal, la Balance ressent un besoin d’évolution et de transformation. Elle se cherche encore, hésite, tergiverse, et pour cela papillonne d’une chose à une autre... Ce sont là les effets d'une complexité intérieure, d'une tendance à l’abstraction plutôt qu’aux décisions concrètes, avec des envies superficielles... 

Le rythme de vie est volontairement tranquille, pondéré, et respire la quiétude. Elle a besoin de prendre son temps, de ne pas se stresser, ni d’être stressée par autrui. C’est une vraie ligne rouge à respecterD’ailleurs, parmi les valeurs hautes du signe, il y a celle de la paix. Ce qui veut dire que tout ce qui tourne autour de votre environnement personnel (les relations, la famille, les amis, le travail, le lieu de vie, le voisinage...) devrait idéalement assurer votre tranquillité. 

Autodidacte et auto-éduqué, le Verseau recherche avant-tout l’expérimentation pour évoluer. Il se construit au fil de son parcours, et sa connaissance en devient immense. 

Gouverné par Uranus, c'est le signe du génie : il exalte une vraie supériorité d’intelligence, un puissant pouvoir de concentration et une conscience intuitive juste, qui lui permettent de sentir l’avenir... Un peu isolé lorsqu’il se retourne, le Verseau n’a de cesse de repousser les frontières du connu et de chercher des territoires nouveaux. Avec son sens de la liberté et de l’ouverture, il porte une voix qu’il veut plus originale que celle des autres. Il ne manque pas ainsi de se faire remarquer par ses extravagances. Les gens trop conventionnels le prennent même pour un illuminé, alors qu’il a des pouvoirs proprement prophétiques... Mais surmené, hypertendu et fatigable, le Verseau doit parfois supporter une charge nerveuse et une tension intérieure qui lui créent des états "schizothymiques" et des dédoublements d'humeurs, comme des moments de repli inhabituels et surprenants...

Taillé pour la découverte perpétuelle, le Gémeaux est comme un véhicule tout-terrain qui s’engage sur toutes les voies possibles. Mais ce n’est pas  dans un mode aventurier ou baroudeur que cela se déroule. C’est bien plus subtil...

Vous êtes à la recherche de la multiplicité des perceptions : ce sont par exemple des expériences olfactives, sensorielles, sensuelles, spirituelles... Il y a beaucoup à investiguer de ce côté-là pour satisfaire votre attrait de la nouveauté. Par extension, des voyages dans des cultures dépaysantes sont pour vous des envies innées. Polyvalente dans vos approches, intéressée par toute nouvelle connaissance, vous aspirez à agrandir votre banque de données.

Dans votre spontanéité sociale, vous parlez facilement à tout le monde. Cela vous attire de nombreuses sympathies, voire des convoitises... Des personnes peuvent se montrer oppressantes, exclusives, et même jalouses. Voilà qui vous met généralement la puce à l’oreille sur une relation devenant toxique pour votre vitalitéEn effet, ce que vous avez de pétillant en vous n’est pas compatible avec les gens moroses, routiniers, sérieux et ennuyeux. Leur inertie, et dans le pire des cas leur emprise, risque d’enfreindre votre volatilité et votre amour enfantin de la vie.

C’est l’ange et le démon, le divin et le diabolique, la lumière et les ténèbres, la rédemption et la damnation, le meilleur et le pire... Signe de toutes les extrémités, le Scorpion effraie son monde...

Sa représentation, par un sombre arthropode à grandes pinces et queue venimeuse, ayant l’habitude de fuir pour se cacher dans le noir, puis parfois piquer, renforce encore un préjugé terrifiant !

Mais d’où vient cette proximité avec le maléfique, la violence ou les Enfers, qui hantent son psychisme ?

Premier élément d’explication : le Scorpion a au plus profond de son inconscient l’implacable obsession que le vivant, de la simple cellule humaine jusqu’au Big Bang originel, n’est que métamorphoses, morts et transfigurations. Dans le cycle du Zodiaque, après le soleil radieux du Lion, la rétention désespérément tentée par la Vierge, puis la lente extinction nostalgique en Balance, le Scorpion doit jouer son rôle de destruction finale du vivant. Et l’une de ses manifestations en est une tendance à l’autodestruction, que l’on peut retrouver dans sa personnalité quand des événements tournent mal.

Par son élément Eau, le Scorpion est psychiquement livré à l’immensité de son inconscient et de son imaginaire. Ses sensations et sa vie intérieure y sont  souvent « bouillonnantes », comme pour y être poussées à l’extrêmeSymbole de fécondité et pourvoyeuse de vie, l’Eau est ici considérée dans ses dimensions amniotiques et matricielles. Voilà pourquoi le natif recèle des forces de purification, de régénération et de résurrection.

Nous sommes en Lion au coeur de l’Été : les blés sont arrivés à maturité et les vergers donnent leurs fruits mûrs. C’est aussi le Feu de midi, celui d’un soleil à son Zénith, particulièrement brûlant et jaune... Ainsi est le Lion : un moment zodiacal intense, lumineux et solaire, lui conférant une personnalité accomplie, chaleureuse et généreuse. 

Dans cette heureuse plénitude, il a de l’assurance et s’affirme comme un modèle. C’est un être complet qui a un rang à tenir dans la société et qui veut le meilleur de la vie. Et, métaphore de saison oblige : il se battra sans relâche pour « se faire une place au soleil » !

Le natif, par un fort instinct de territoire, a tendance à agrandir son domaine de circulation pour s’offrir le panorama le plus vaste... Lâchez par exemple un Lion sur son lieu de vacances, et vous le verrez barouder, explorer, s’étendre... pendant que d’autres ne quitteront pas leur périmètre de repos, rassurant et confortable. Sur une terre inconnue comme sur ses propres terres ordinaires, le Lion cherche à délimiter son fief, le plus vaste possible, pour y régner en souverainDans la vie professionnelle ou personnelle, cela se voit par sa capacité à étendre son champ d’action, à exercer son influence auprès de ses collègues, ses voisins, ses amis, sa famille...

Mi-cheval, mi-homme, le centaure de l’Astrologie est bel et bien le Sagittaire. Il unit une part animale et instinctive avec l’esprit et la raison. Les attributs du centaure, un carquois rempli de flèches, sont votre fonctionnement élémentaire : pour chaque flèche il y a un objectif que vous vous fixez. Vous avez les capacités de viser loin et de réussir. D’ailleurs, vous voulez tout et rien n’est impossible à vos yeux !

Vous aimez ouvrir vos horizons et vous n’avez pas peur des utopies. Votre vie doit être lumineuse et votre positivisme est érigé en système de pensée, car il y a en vous un bouillonnement permanent et intense qui vous porte vers vos idéaux. Citoyen du monde, souvent polyglotte, le Sagittaire est le grand signe des voyages. Il y a toujours un train ou un avion qui l’attend quelque part. Son but est de dépasser les frontières pour rencontrer l’exotisme, trouver le dépaysement, vivre en étranger de passage d’un point à l’autre de la planète. Ces grands espaces à conquérir font écho à sa soif de connaissances, son expansion spirituelle, ses missions chevaleresques. "Partir fait grandir" est ce théorème de la liberté qui n’a jamais de fin en Sagittaire... Mais « partir veut aussi dire revenir ». Si la vie est un voyage, il lui faut toutefois avoir son refuge. C’est une clé de compréhension du Sagittaire qui ne trouvera son équilibre qu’à travers cette dualité. Aussi loin qu’il puisse aller, les racines sont vitales et le port d’attache est nécessaire. La famille, la maison familiale et la région natale constituent de précieux ancrages.

C’est la fin de l’été et de la belle saison du Lion, le moment où la nature est arrivée à son accomplissement le plus parfait. La Vierge, elle, est l’héritière involontaire de cette plénitude, de ce cadeau de la Création. Mais elle est traversée d’angoisses par rapport à ce fardeau, car non seulement elle n’a pas participé aux phases de semences et d’éclosions, mais en plus elle va devoir restituer cette vie en suspend avant qu’elle ne commence à décliner...

Car à bien y regarder : la terre est épuisée, les blés sont fauchés et bientôt les animaux regagneront l’étable. Alors pendant le court temps de cette arrière-saison, la mission de la Vierge sera de maintenir cet ordre parfait qui lui a été confié... avant de tout perdre - elle le sait bien - à l’arrivée des frimas, signes du changement de climat. Et voilà comment cette saisonnalité astrologique si particulière définit d’emblée la psychologie de ce signe : rétentrice, disciplinée, ritualisée, tenace.

Sur le plan mental, les fonctions intellectuelles sont mobilisées à leur régime maximal, afin d’octroyer des capacités d’analyse et de rationalisation que l’on peut lui reconnaître comme exceptionnelles !

Sélective, elle sait être très critique, au point que son humour en devient vite cynique, grinçant et corrosif. En raison d’une certaine fragilité sensible et affective, elle peut rapidement se faire un sang d’encre à tout propos ! Ce qui la place dans un état de tension permanente et de fatigue perpétuelle

Sa santé devient tributaire des relations qu’elle entretient avec le monde extérieur et toutes ses contingences compliquées. Il faudra donc que cette Vierge apprenne le détachement, malgré les efforts contre-nature que cela lui coûtera.

Arrêtons-nous sur la symbolique de l’élément Eau, dans lequel évolue le Poisson. Il s’agit ici d’une matrice fluide et illimitée, qui définit d’emblée un signe qui n’acceptera ni cadres, ni règles.

En conséquence, votre esprit est arrimé sur une dimension plus cosmique que bassement terre-à-terre, et cette disposition vous rend insaisissable et mystérieuse aux yeux des gens.

Vous êtes dans la profondeur et l’introversion. Les humeurs sont changeantes, la tête est ailleurs. Vivre pour vous est comme suivre des cours d’eau, mouvants et imprévisibles, plus ou moins troubles. Car l’eau se transfigure à l’infini. Elle est aussi et surtout source de vie, jaillissante, et vous offre la possibilité de ressortir toujours intacte et pure de chaque événement, grâce à sa puissance évacuatrice. Ainsi vous ne restez pas bloquée. C’est une chance que vous permet votre fluidité aquatique de vous doter de possibilités de résilience, et de passer à autre chose après une déconvenue.

En harmonie avec l’Univers, avec l’éternel, avec l’ineffable, le Poisson évolue dans la plénitude et l’infini. Il cherche à s’échapper des contingences matérielles ou limitantes. Rêver plutôt que penser, sentir plutôt qu’analyser, capter plutôt qu’étudier, il n’y a pas de loi intellectuelle ou rationnelle qui s’applique, pas de règle morale ou de restrictions sociétales qui prévalent non plus.

Être Poisson c’est donc être dans le vaste champ des possibles. Autant dans les délices et la subtilité, que dans le diabolisme et la perversité ! Il n’y a pas de fausses postures de la vertu, du bien face au mal, du Saint face au Démiurge, car le natif vit de ses parts d’ombre comme de ses lueurs

Dans la plupart des signes astrologiques, un certain rythme de vie semble comme pré-défini et inscrit dans les gènes : c’est une sorte de biorythme à respecter.

Certains le ressentent comme rapide et effervescent (Bélier, Gémeaux), d’autres sont dans un rythme retenu par leur forte psychorigidité (Capricorne), ou d’autres encore ont un rythme évoluant selon les ondes captées et des ressentis plus intérieurs (Poisson, Cancer...). Chez vous, en Taureau, deux éléments définissent votre rythme de vie :

1) La lenteur : c’est d’abord la réflexion qui est lente, à l’opposé de ceux qui prennent des décisions à l’instinct, au choix immédiat. Le Taureau observe, se méfie, prend le temps qu’il faut. Il sait être patient avant sa mise en route, mais une fois lancé, il sera une machine inarrêtable, concentrant une forte énergie sur son objectif.

2) La régularité : on sait le Taureau persévérant, et c’est bien là un des secrets de sa réussite. Une capacité à poursuivre ses projets avec régularité et sûreté. C’est aussi pour ces raisons qu’il a du mal à suivre une personne qui fonctionne par « à-coups », que ce soit dans le couple, comme dans le professionnel. Conséquences sur votre fonctionnement : on ne doit pas vous bousculer, vous presser, ni vous stresser. Vous avez déjà dû vous en rendre compte. Le pire serait de vous acculer, de vous imposer un ultimatum. A bon entendeur, n’est-ce pas ?...

Souvent habité par le silence, le Capricorne a aussi un goût reconnu pour la musique. Celle-ci l’accompagne, soit dans ses moments mélancoliques, soit par un phénomène d’élévation : c’est le cas avec la musique classique. Le jazz cool, thérapeutique pour votre psychisme, contribue pour sa part à vous guider vers une légèreté qui n'est pas votre marque de fabrique initiale. 

Parfois décrit comme « monochrome et sclérosé » (expressions très désagréables à entendre), votre signe ne doit pas pour autant vous enfermer dans la solitudeCouleurs, sourires, gratitude, gentillesse, pensée positive : inspirez-vous des personnes qui affichent naturellement ces expressions. Elles sont les étincelles d’un feu intérieur qui couve en vousMalgré des apparences de contrôle et de maîtrise mentale, au final ce sont les sentiments qui l’emportent sur tous les aspects de la vie. Se laisser entraîner par une passion aussi grande que ses ambitions est une chance de salut.


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