Les TIMBALES

Instruments appartenant à la grande famille des percussions à peau, les timbales prennent place au fond de l’orchestre symphonique et ont pour rôle de marquer les moments importants d’une œuvre.

Elles peuvent produire des effets sonores de tonnerre, évoquer des combats ou des scènes primitives. Les timbales ne sont pas seulement des percussions rythmiques : leurs peaux, accordées avec des pédales, permettent au timbalier de jouer des notes précises.

Le MARIMBA

De racines africaines et importé par les esclaves au XVIe siècle, le marimba (nom d'origine bantoue) est très répandu en Amérique Centrale et du Sud. C'est même l'instrument national au Guatemala et au Mexique, où il est surnommé "le bois qui chante". Il comporte 4 à 5 octaves, constituées de lames de bois dur (padouk ou palissandre) et de résonateurs tubulaires. Le marimba peut être joué par un à quatre exécutants en même temps.

Le XYLOPHONE

Ayant pour ancêtre africain le balafon, le xylophone est entré en Europe au XVe siècle. Il fut longtemps un instrument populaire, joué par des musiciens ambulants, portant le nom de claquebois. Ses lames en palissandre sont disposées comme les touches d'un clavier et surmontent des cylindres résonateurs. Les baguettes de frappe ont une tête en caoutchouc ou en plastique. Le xylophone a trouvé sa place dans l'orchestre grâce à Saint-Saëns en 1874. Il est également très présent dans la musique contemporaine, au cinéma et dans les musiques de cirques.

Le VIBRAPHONE

Cet instrument est un croisement du grand marimba d'Amérique Centrale et du petit glockenspiel européen. Le vibraphone a été inventé en 1916 à Indianapolis (États-Unis) par un musicien : Hermann Winterhoff.

De la famille des percussions-claviers, il présente des lames de métal horizontales (sur 3 octaves), sous lesquelles se trouvent des résonateurs en aluminium et une pédale de résonance. De petits cercles, qui s'ouvrent et se ferment à l'aide d'un moteur, créent ce fameux effets de vibration.

Le GLOCKENSPIEL

C'est dans les métallophones d'Asie et de Polynésie que l'on trouve les origines ou les cousins du glockenspiel. Avec son nom allemand signifiant "jeu de cloches", soit l'équivalent d'un carillon de clochettes, il serait l'invention en 1763 d'un carillonneur de Soignies (Belgique). Par sa sonorité aiguë et scintillante, le glockenspiel se distingue dans les orchestres, où il est souvent évocateur de magie.

Les CLOCHES TUBULAIRES

Ces fameuses cloches d'orchestre ou cloches tubulaires forment un grand carillon de 18 tubes en laiton, soit une octave et demie chromatique.

On les fait sonner avec des maillets. Elles ont pour fonction d'imiter le son de véritables cloches d'église, trop volumineuses et trop lourdes pour être présentes sur une scène d'orchestre.

Leur invention remonte à 1886 et fut l’œuvre de l'anglais John Hampton.

Elles apparaissent par exemple dans l'album Tubular Bells (1973) de Mike Oldfield, dont le thème d'ouverture fut repris pour le film L'Exorciste.

La CAISSE CLAIRE

A l'origine est bien sûr le tambour militaire, déjà présent sur les fresques des tombes égyptiennes 2500 ans avant J.C. L'instrument accompagna ensuite les batailles au temps des Croisades, puis suivit toute l'histoire militaire en développant un important répertoire de marches. En ville, il appelait la population à se réunir pour qu'elle soit informée d'avis officiels.

La caisse claire d'orchestre est une forme de tambour plat, dont la peau inférieure peut être mise en contact avec un timbre constitué de fils d'acier.

La BATTERIE

Instrument le plus populaire de la famille des percussions, la batterie rassemble différents fûts (caisse claire, toms, grosse caisse...) et cymbales (charleston, crash, ride...).

Le batteur utilise ses 4 membres pour jouer ses rythmes. Il frappe avec des baguettes de bois, des mailloches ou de doux petits balais.

Selon le style de musique qu'elle accompagne (pop, rock, métal, world music, jazz, latino), la batterie peut recevoir d'autres accessoires (cloches, wood-block, carillon...).

IRLANDE / Le bodhrán

Instrument de la famille des percussions, typique de la musique irlandaise, le bodhran est constitué d'une peau de chèvre tendue sur un cadre circulaire en bois. Celui-ci est traversé de deux barres formant un croisillon.

On le frappe avec un bâton (appelé un stick), dont les deux bouts en forme d'olive rebondissent en rythme sur la peau.

CUBA / Les bongos

Instruments à percussion afro-cubains, les bongos sont répandus dans toute l’Amérique Latine.

Ce sont deux petits tambours solidaires, recouverts de peau de veau, que le musicien maintient entre ses genoux et frappe avec les doigts et les paumes de ses mains.

Ils produisent des phrases rythmiques aiguës, intenses et rapides.

CHILI / Le bâton de pluie

Instrument très répandu au Chili, le bâton de pluie est formé d’un morceau de cactus séché, que l'on remplit de coquillages ou de petits cailloux d’origine volcanique.

Son utilisation n'est pas rythmique, mais plutôt rituelle dans l'agriculture. Le bâton de pluie, en imitant l’eau qui ruisselle, constitue un moyen pour les paysans d'appeler la venue des pluies pour irriguer leurs terres et plantations.

MALI / Le balafon

Instrument de la famille des percussions à clavier, cousin de notre xylophone, le balafon est originaire d'Afrique occidentale.

Il est composé de lames de bois dur, fixées sur un cadre par tailles et hauteurs croissantes, avec au dessous des calebasses assurant la résonance.

Le balafon est sacré et porteur d’esprits protecteurs.