Symphonie n°9, du Nouveau Monde - A. DVORAK


Antonin DVORAK puisait son inspiration dans les folklores tchèques et slaves, pour donner à ses oeuvres une profonde conscience nationale. Jamais ses tournées triomphales dans le "grand monde" ne lui firent oublier ses attaches populaires. Heureux dans sa maison de campagne, entouré de paysans et de mineurs, il avait l'amour des gens simples et de la nature.

Sa Symphonie n°9 - du Nouveau Monde -, écrite dans une période américaine de sa biographie, rend hommage aux musiques Noires et Amérindiennes, subtilement mêlées à la nostalgie des racines slaves du compositeur.

symphonie nouveau monde Antonin Dvorak

L'enfance du compositeur :

 

Antonin Dvorak naît le 8 septembre 1841 en Bohême, dans un petit village près de Prague. Il est l'ainé de huit enfants. Son père, aubergiste, lui fait apprendre le violon auprès de son maître d'école. Celui-ci l'emmène alors avec lui pour jouer dans les bals populaires.

 

Peu motivé, pour le coup, par le métier de boucher recommandé par l'autorité paternelle, Antonin fréquente plusieurs professeurs de musique avant de partir étudier au Conservatoire de Prague. Il y obtient son diplôme à l'âge de 18 ans, ce qui lui ouvre les portes d'une place d'altiste à l'orchestre du Théâtre National, que dirige le grand maître Smetana...

symphonie 9 nouveau monde cm1 cm2

Antonin Dvorak écrivit cette illustre Symphonie n°9 lors de son séjour aux États-Unis entre 1892 et 1895.

 

Elle fut donnée pour la première fois au Carnegie Hall de New York le 15 décembre 1893. On y distingue la découverte des musiques des Noirs et des Peaux-Rouges, amalgamées avec la nostalgie des terres slaves.

 

Il y a ces douces phrases musicales aux flûtes, clarinettes ou hautbois, puis des thèmes typiquement dvorakiens avec les cors prenant un caractère "héroïco-légendaire", et enfin des moments d'emballement de l'orchestre pour dépeindre l'animation et l'affairement régnants dans les rues de New York.

L'astronaute Neil Armstrong emporta un enregistrement de cette oeuvre lors de l'historique mission lunaire Apollo 11 en 1969.

L'alternance entre les mélodies pastorales traditionnelles et l'agitation des villes.