Automne / Hiver - Chansons...


chant sur l'automne cycle 3

En 1994, dans l'album Samedi soir sur la Terre (un immense succès avec plus de 4 millions de disques vendus) Francis Cabrel propose un chant d'automne intitulé : Octobre.

Cette ballade évoque beaucoup d'éléments saisonniers : les couleurs, la brume, les lumières, les feuilles ou encore les écharpes... On sent à la fois la mélancolie, la poésie et l'amour qui affleurent dans les douces paroles de ce titre.


Le vent fera craquer les branches, La brume viendra dans sa robe blanche. Y aura des feuilles partout, Couchées sur les cailloux, Octobre tiendra sa revanche...

Le soleil sortira à peine, Nos corps se cacheront sous des bouts de laine. Perdue dans tes foulards, Tu croiseras le soir, Octobre endormi aux fontaines...

Y aura certainement, Sur les tables en fer blanc, Quelques vases vides qui traînent. Et des nuages pris sur les antennes... Je t'offrirai des fleurs, Et des nappes en couleurs, Pour ne pas qu'octobre nous prenne.

On ira tout en haut des collines, Regarder tout ce qu'octobre illumine. Mes mains sur tes cheveux, Des écharpes pour deux, Devant le monde qui s'incline...

Certainement appuyés sur des bancs, Y aura quelques hommes qui se souviennent. Et des nuages pris sur les antennes. Je t'offrirai des fleurs, Et des nappes en couleurs, Pour ne pas qu'octobre nous prenne...

Et sans doute on verra apparaître, Quelques dessins sur la buée des fenêtres. Vous, vous jouerez dehors, Comme les enfants du Nord, Octobre restera peut-être...



chant sur l'hiver cycle 2

Pour Les Matins d'Hiver, on remonte à l'année 1972, au tout début de la carrière de Gérard Lenorman qui signe ici son premier album studio.

Nostalgie des bancs de l'école, beauté de la nature hivernale, sensibilité à la famille et la camaraderie, odeurs de poêle chaud dans un coin de la salle de classe, respect du maître... Ceux qui ont vécu leur enfance dans les années 1970 comprendront ce bonheur perdu... mais encore transmissible aux élèves aujourd'hui !


Je me souviens de ces matins d’hiver dans la nuit sombre et glacée, Quand je marchais à côté de mon frère sur le chemin des écoliers. Quand nos membres encore tout engourdis de sommeil grelottaient sous les assauts du vent, Nous nous battions à grands coups de boules de neige en riant !... Nous arrivions dans la salle de classe où le maître nous séparait, Nous retrouvions chaque jour notre place et l’on ne pouvait plus se parler. Puis bercés par les vagues d’une douce chaleur, que nous prodiguait le vieux poêle, Nos esprits s’évadaient pour se rejoindre ailleurs vers des plages !

Où il fait toujours beau, où tous les jours sont chauds, où l’on passe sa vie à jouer, Sans songer à l’école en pleine liberté pour rêver...

Je me souviens de l’odeur fade et chaude de notre classe calfeutrée, Des premières lueurs pâles de l’aube, à travers les vitres givrées. Je revois les yeux tendres et les visages tristes qui autour de moi écoutaient, Et pendant les leçons dans mon coin je rêvais à des îles !

(Refrain)