60 Séances - MUSIQUE & CHANT
Sur cette page, nous rassemblons un maximum de ressources pour vos séances en musique (ce1 - ce2 - cm1 -
cm2). Vous y trouverez des œuvres de référence des programmes, avec explications et analyses, des chansons, des dictées et un lexique de 100 mots.
Pour accompagner votre année musicale, des cahiers illustrés sont disponibles aux éditions Fuzeau. Cette collection complète, de l'école au collège, permet aux élèves de s'approprier toutes les connaissances musicales utiles, avec plaisir et motivation. Musique et Images (Ce1 - Ce2), Cahier Préparé (Cm1 - Cm2).
1) Séances musique : Instruments - Orchestre - Voix - Monde
2) Séances musique : Œuvres de référence
3) Séances musique : Dictées musicales
Dictée 1 - Vie de virtuose
Vocabulaire : virtuose - oreille - solfège - partition - clavier - conservatoire - concerto - répertoire - public
Texte : Hélène a, dès son enfance, montré des dons pour le piano. Elle avait l'oreille musicale, des facilités au solfège, et déchiffrait ses partitions avec une belle aisance au clavier. Ses études au conservatoire furent couronnées par un brillant 1er prix, décerné par le jury. Sa carrière de virtuose a alors pu commencer. Hélène a interprété les grands concertos du répertoire, face à des publics conquis.
Dictée 2 - Le compositeur
Vocabulaire : composer - symphonie - instrument - orchestre - pupitre - sonore - mélodique - rythmique - partition - harmonie - chef d’œuvre
Texte : Pour composer une symphonie, il faut bien connaître les instruments de l'orchestre. Ceux-ci sont regroupés par pupitres, selon leur famille respective. Les cordes forment une texture sonore et musicale. Les bois ont un rôle mélodique. Les cuivres apportent de l'éclat. Et les percussions donnent un cadre rythmique.
Face à sa grande partition, appelée conducteur, notre compositeur doit mettre en harmonie ses idées, dans l'espoir d'écrire un chef-d’œuvre.
4) Séances musique : Histoire de la
musique
5) Séances musique : Thèmes divers
6) Séances musique : Liste de chansons
100 MOTS - Lexique de la musique
A cappella : Chant interprété sans accompagnement instrumental, en quelque sorte « comme dans une chapelle ».
Acouphènes : Sensation auditive de bourdonnement ou de sifflement, parfois irréversible, suite à une exposition à des intensités sonores trop élevées.
Acoustique : Science qui étudie le son et sa façon de se propager. Une donnée qui est déterminante en architecture, car la qualité acoustique d’un lieu conditionne la possibilité d'y faire de la musique.
Adagio : Tempo lent d'un morceau de musique (♩ = env. 50-60).
Ad libitum : Sur une partition, indication proposant à l'interprète d'exécuter un passage selon son propre gré (contraire = obligato).
Aérophone : Instrument de musique dont le son est produit sous l'action d'une colonne d'air (bois, cuivres). Celle-ci est alimentée par le souffle du musicien, une soufflerie mécanique (orgue) ou une poche d'air (cornemuse).
Allegro : Tempo rapide d'un morceau de musique (♩= env. 130-40)
Allegretto : Tempo assez rapide d'un morceau de musique (♩= env. 100-110)
Altération : Signe de notation musicale qui modifie la hauteur de la note qu'il précède, d'1/2 ton plus haut pour le dièse (#), ou plus bas pour le bémol (b). Le signe bécarre (♮) annule toute altération.
Ambitus : Intervalle, dans une partition, entre la note la plus basse et la note la plus haute.
Anacrouse : Note ou ensemble de notes jouées « en levée » du premier temps d'une phrase musicale, pour lui donner un élan.
Analyse musicale : Discipline enseignée dans les conservatoires, consistant à analyser les différentes composantes des œuvres musicales (forme, structure, langage, style, signification...).
Anche : Languette(s) fine(s) en roseau, métal ou plastique dont la vibration est le moyen de produire le son pour un grand nombre d'instruments à vent. L'air envoyé proviendra du souffle du musicien (clarinette, saxophone, hautbois, basson), d'une soufflerie mécanique (accordéon, bandonéon, orgue, harmonium) ou d'une poche d'air (cornemuse).
Andante : Tempo modéré, « allant » (♩= env. 60-75).
Appoggiature : Ornement mélodique, sous forme de note étrangère à l'accord, exécutée de manière appuyée pour créer une dissonance.
Archet : Baguette en bois souple du Brésil, dotée d’une mèche de crins de cheval (de Sibérie ou du Canada) enduite de résine de pin, permettant de frotter les cordes.
Aria : Air chanté avec accompagnement d'orchestre, très présent dans l'opéra italien, mais aussi dans d'autres genres comme l'oratorio ou la cantate.
Armure : Ensemble des altérations (# - dièses - ou b - bémols -) placées au début d'une portée musicale, à la clé, qui seront ainsi valables sur tout le morceau, sauf indication de changement d'armure.
Arpège : Exécution des notes d’un accord les unes après les autres, en montant, en descendant, ou dans un ordre libre (arpège brisé). Utilisé comme formule d'accompagnement d'une mélodie.
Arrangement : Adaptation d’une œuvre originale en modifiant son instrumentation, son orchestration, son accompagnement harmonique, mélodique ou rythmique.
Atonalité : Système de composition remettant en cause l'ensemble des règles de la musique tonale occidentale
(modes majeur et mineur, relations entre les accords, attraction des degrés faibles par les degrés forts, logique des cadences, équilibre entre consonances et dissonances, etc). La musique
atonale est née au début du XXe siècle avec Arnold Schönberg et ses élèves, A. Berg et A. Webern.
Aubade : Concert donnée à l'aube, sous les fenêtres d'une personne que l'on souhaite honorer.
Aulos : Instrument à vent de l'Antiquité grecque, constitué d’un double tuyau en roseau et doté d’une anche. L’aulos, qui accompagne la poésie lyrique, apparaît aussi lors des banquets, funérailles, sacrifices religieux et sur les bateaux pour donner la cadence aux rameurs.
Bacchanale : Dans un ballet ou un opéra, danse très animée et bruyante. Dans l'Antiquité, les bacchanales étaient des fêtes religieuses en l'honneur de Bacchus, dieu du vin. Elles furent prétexte à l'ivresse et aux orgies nocturnes.
Background : Fond musical d'accompagnement sur lequel un musicien peut développer une improvisation. Le terme est généralement associé au jazz et au rock.
Badinerie : Pièce instrumentale courte, rapide et légère, de rythme binaire, que l'on peut notamment retrouver dans la suite instrumentale baroque.
Ballade : Morceau instrumental ou chanson, de forme libre et d’inspiration romantique.
Ballet : Genre dramatique et chorégraphique, avec mise en scène, musique, costumes et décors.
Ballet de cour : Divertissement mêlant poésie, musique et danse, en vogue à la cour des rois de France à la fin du XVIe et au XVIIe siècle. Il connaît son apogée sous Louis XIV, en donnant naissance à l'opéra-ballet et la comédie-ballet.
Band : Terme américain désignant un ensemble : jazz band, brass band, marching band, steel band...
Banda : Orchestre ou fanfare de rue, constituée de vents et de percussions, animant diverses fêtes traditionnelles en France (Pays Basque), en Espagne, en Italie, Sicile, Serbie et en Amérique Latine.
Barcarolle : À l'origine chant de gondoliers à Venise, la barcarolle est devenue au XIXe siècle un morceau romantique. Son rythme ternaire et régulier évoque le mouvement d'une barque.
Barde : Poète-chanteur dans la culture celte médiévale, qui s'accompagnait d'une lyre.
Barres de mesure : Traits verticaux délimitant les mesures sur une partition. On emploie par extension la barre de reprise, la double barre de fin ou de changement de partie. La notation mesurée est apparue à la fin du XIVe siècle.
Basse : Partie la plus grave d’une musique, d'un accord, sur laquelle s'appuie le discours musical.
Basse continue : Dans la musique Baroque, la ligne de basse écrite d'un morceau est souvent réduite à sa plus simple expression, avec indication ou non des accords par des chiffrages. Les musiciens accompagnateurs doivent alors la réaliser, c’est-à-dire compléter l'harmonie, « à vue ».
Bécarre (♮) : Signe musical annulant l’action d’un bémol b ou d’un dièse #.
Bel canto : « beau chant » Terme désignant l'art du chant lyrique, dans son expression la plus virtuose et ornée, telle qu'elle fut pratiquée dans le grand répertoire de l'opéra italien du XVIIe au XIXe siècle.
Bémol (b) : Signe musical abaissant la note devant laquelle il est placé d’un demi-ton.
Berceuse : Chanson douce ou morceau de musique destiné à endormir les enfants (Berceuse de Chopin, Guten Abend, Gute Nacht de Brahms, Berceuse de Dolly de Fauré...).
Biguine : Danse et musique populaire de Guadeloupe et de Martinique, née au XIXe siècle.
Boléro : Danse espagnole à trois temps, très en vogue à la fin du XVIIIe siècle.
Bourdon : Note tenue tout au long d’un morceau, souvent dans le registre grave, comme fondamentale du ton joué (ex : la cornemuse fait toujours entendre un bourdon).
Bourrée : Danse française ancienne, originaire du Massif Central.
Brass Band : Ensemble de cuivres, généralement complété par des percussions. La culture des brass bands est très présente en Amérique du Nord (États-Unis, Canada), en Australie, au Japon et en Europe (Angleterre, Pays de Galles, Pays-Bas, Belgique, France, Allemagne, Suisse, Autriche).
Break : « coupure » Dans le jazz et le rock, interruption momentanée de l’accompagnement, déclenchant un solo rythmique ou mélodique.
Cadence : (de l'italien « cadenza » = chute) Formule de deux ou trois accords permettant de
ponctuer un morceau de musique. On distingue principalement les cadences conclusives (cadence parfaite, cadence plagale) et suspensives (demi-cadence).
Cadence de soliste : Dans un concerto, la cadence est un passage où l'orchestre s'arrête pour laisser place à
un moment de virtuosité de la part du soliste.
Cajun : Musique populaire des Acadiens, population francophone chassée au XVIIIe siècle d’Acadie (Canada) et
réfugiée en Louisiane. La musique cajun mêle des origines françaises (paroles, chansons) à des influences irlandaises (violon), allemandes
(accordéon) et américaines (blues, country).
Cake-walk : (« marche du gâteau ») Danse syncopée en forme de marche, créée en Amérique
dans la seconde moitié du XIXe siècle par les esclaves Noirs de Virginie. Les colons, lorsqu'ils assistaient à ce spectacle, offraient une part de gâteau aux meilleurs danseurs, d'où le nom de
cette danse.
Calypso : Musique de carnaval, très populaire aux Petites Antilles (Trinidad-et-Tobago) dans la période
1920-30 et répandue en Amérique Centrale.
Cancan : Danse française en vogue dans les bals, cabarets et opérettes pendant le XIXe siècle et jusqu'au
début du XXe.
Canon : Forme musicale polyphonique dans laquelle les voix entonnent une même mélodie en commençant de façon
légèrement décalée, selon un procédé d'imitation.
Cantate : (de « cantare » = chanter) Forme vocale pour soliste(s), chœur et/ou orchestre,
née à l'époque Baroque. Elle peut être sacrée (Cantates de J.-S. Bach) ou profane (Cantates de J.-Ph. Rameau).
Cantatrice : Chanteuse lyrique interprétant la musique vocale classique, en particulier à l'opéra (ex : Maria
Callas, Renata Tebaldi, Jessye Norman, Elisabeth Schwarzkopf...).
Castrat : Chanteur lyrique ayant été castré avant sa puberté, afin d'empêcher sa mue et ainsi de conserver une
voix aiguë à l'âge adulte. Cette pratique fut principalement liée au chant italien, de la seconde moitié du XVIe siècle à la fin du XIXe siècle.
Cavatine : Air d'opéra permettant de présenter un personnage et de le situer par rapport à la trame
dramatique. Dans Norma (1831) de Bellini, le célèbre air « Casta diva » est une cavatine.
Celtique, musique : Appellation retenue par l'industrie du disque pour désigner un ensemble de musiques
folkloriques, inspirées des traditions bretonnes, irlandaises, écossaises et galloises.
Charleston : Danse populaire syncopée, apparue dans les années 1920-30 aux États-Unis. C'est la ville même de Charleston en Caroline du Sud, où la communauté Noire pratiquait cette danse, qui lui donna son nom. Joséphine
Baker (1906-1975), célèbre meneuse de revue, l'imposa à Paris en 1925.
Chœur : Ensemble choral mixte comprenant quatre parties vocales principales : soprano, alto, ténor et basse.
Le chœur peut toutefois être exclusivement composé d'hommes, de femmes, ou d'enfants.
Chorus : En jazz, séquence d’improvisation d'un musicien en solo.
Chromatique, gamme : Échelle de notes comprenant les 12 demi-tons.
Cithare : Terme générique désignant les instruments à cordes pincées, frottées ou frappées, dont les cordes
sont tendues sur un corps de résonance (sans manche). Exemples : tympanon médiéval, épinette vosgienne, zither allemand, kantele finlandais, dulcimer des
Appalaches, cymbalum hongrois, santour iranien, valiha de Madagascar, koto japonais...
Clé : Signe de notation musicale servant de repère pour fixer un nom et une hauteur aux notes.
Les plus utilisées sont la clé de sol (sons médiums et aigus) et la clé de fa (sons graves).
Cluster : (« grappe ») Dans la musique contemporaine, agrégat de notes compactes, jouées
comme un accord à l'aide du tranchant de la main ou du poing. Un cluster englobe généralement soit des touches noires, soit des touches blanches du piano,
sur un ambitus donné.
Coda : (« queue ») Partie finale d’un mouvement ou d'un morceau.
Collage : Procédé de composition né au début du XXe siècle, consistant à assembler dans un même morceau des
éléments musicaux différents (ex : Washington's Birthday, 1910, de Charles Ives).
Colorature : (de « colorare » = orner) Terme qualifiant une voix féminine capable d'une
grande virtuosité, en particulier dans un répertoire comportant multiples ornements : trilles, arpèges, vocalises, intervalles... (Ex : air de « La
Reine de la Nuit », dans La Flûte Enchantée de Mozart).
Concerto : Forme musicale en trois mouvements, basée sur la virtuosité, écrite généralement pour un instrument
soliste (parfois plusieurs) accompagné par un orchestre symphonique.
Concrète, musique : Courant musical expérimental apparu au milieu du XXe siècle, consistant à exploiter des
sons d'origines diverses pour les faire entrer dans une composition (Ex : Poème électronique d'Edgar Varèse, Variations pour une porte et un soupir de Pierre
Henry).
Contre-chant : Mélodie secondaire entendue en même temps que la mélodie principale.
Contrepoint : Technique d'écriture musicale qui a pour but la superposition de plusieurs mélodies
distinctes. L'art du contrepoint fut au fondement du développement de la polyphonie en Occident.
Contretemps : Accentuation rythmique des temps faibles d'une mesure.
Cordophones : Terme désignant les instruments dont le son est produit par la mise en vibration de l'air par leurs cordes (violons, harpes, guitares, cithares, luths, lyres...).
Crescendo : Augmentation progressive du volume sonore dans une phrase musicale, par opposition à son contraire qui est le decrescendo.
Croche : Valeur rythmique de la moitié d'une noire, soit ½ temps.
Da Capo : Terme italien indiquant au musicien qu’il doit revenir au début du morceau.
Déchiffrage : Exécution d’une partition de musique que l’on découvre pour la première fois.
Décibel : Unité de mesure de l’intensité sonore.
Demi-ton : Intervalle le plus petit, séparant par exemple deux touches voisines sur un piano. Dans le système musical occidental, une octave est divisée en 12 demi-tons.
Détaché (staccato) : Dans le jeu instrumental, attaque des notes de façon nette et précise, par opposition au jeu lié appelé legato.
Développement : Passage central d’un mouvement (surtout en classique), dans lequel les idées musicales proposées dans l'exposition (les thèmes) sont développées.
Diapason : Hauteur de référence pour l'accord des instruments. Le la est fixé à 440 Hertz.
Dièse # : Signe musical élevant la note qu'il précède d’un demi-ton.
Diphonique, son : Technique instrumentale ou vocale consistant à séparer un son en deux sons distincts, l'un fixe et bourdonnant dans le grave, l'autre mobile dans l'aigu (utilisant pour cela les résonateurs naturels de la bouche et du larynx dans le cas de la voix).
Dodécaphonisme : Technique de composition inventée par Arnold Schoenberg au début du XXe siècle. Le dodécaphonisme repose sur l'égalité des 12 sons de la gamme chromatique.
Élégie : Œuvre musicale exprimant une plainte douloureuse et mélancolique.
Embouchure : Extrémité par laquelle on souffle, chez certains instruments à vent (flûte traversière,
trompette, cor, trombone, tuba). Pour d'autres c'est un bec (saxophone, clarinette).
Ethnomusicologie : Étude des musiques traditionnelles savantes et populaires, de leurs systèmes musicaux, de leurs instruments, de leurs chants. Les ethnomusicologues ont fait découvrir au monde occidental bien des cultures musicales depuis le début du XXe siècle.
Exposition : Partie initiale d'un morceau, qui présente ou « expose » les idées musicales (les thèmes) qui seront ensuite développées ou variées.
Expressionnisme : Courant artistique du début du XXe siècle, né à Vienne et caractérisé par des musiques angoissantes illustrant des sujets douloureux, macabres ou d’ordre psychologique.
Fac-similé : Reproduction intégrale d’un manuscrit musical ancien, comprenant généralement des commentaires destinés aux spécialistes ou mélomanes aux passionnés.
Facteur d’instruments : Artisan qui fabrique des instruments (pianos, orgues, instruments à vent). Celui qui fabrique les instruments à cordes est le luthier.
Fantaisie : Morceau de forme libre, dans lequel le compositeur n'est pas soumis à un cadre contraignant (sonate, fugue, canon...) et peut laisser libre cours à son imagination.
Farandole : Danse populaire de Provence, à 6/8, accompagnée traditionnellement au galoubet et au tambourin.
Fausset : Technique de chant, chez les voix masculines, consistant à utiliser la voix de tête pour évoluer dans un registre très aigu.
Flatterzunge : Effet de roulement produit par la langue (flûte traversière, trompette).
Forte : Terme italien indiquant une nuance forte dans un morceau. On rencontre aussi le fortissimo et le forte-piano, qui passe du fort au doux instantanément.
Fosse d’orchestre : Dans un théâtre d’opéra, emplacement réservé à l’orchestre en contrebas de la scène. Le
public voit ainsi le spectacle, pendant que le chef peut suivre ses chanteurs.
Frettes : Fines lamelles placées sur le manche de certains instruments à cordes (luth, banjo, guitare) délimitant des cases où l'instrumentiste place ses doigts pour produire des notes voulues.
Fugato : Écriture musicale dans un style fugué, sans entrer dans les règles rigoureuses d'une fugue.
Fugue : Forme musicale polyphonique complexe, apparue à l'époque baroque, consistant en des combinaisons de voix à partir d'un thème donné. La fugue a été développée par Jean-Sébastien Bach.
Gamme : Échelle de notes préalablement déterminée (ex : Ré Majeur) pour l’écriture d’un morceau.
Glissando : Effet de glissement (de l’aigu au grave ou inversement) réalisé sur un instrument, par exemple au trombone, à la harpe ou au piano.
Grille (d'accords) : Suite d’accords, généralement un par mesure, servant de trame harmonique à un morceau de
jazz ou une chanson de variété.
Habanera : Musique et danse de salon en vogue à Cuba dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Elle s'est répandue en Europe où elle a séduit des compositeurs comme Maurice Ravel.
Harmonie : Ensemble des règles d'écriture qui régissent l'utilisation des accords dans la musique occidentale.
L'harmonie est une discipline d'étude dans les conservatoires.
Hertz : Unité de mesure pour la fréquence d’une vibration, du nom du physicien allemand Heinrich Hertz (1857 - 1894).
Homophonie : Procédé musical consistant à faire jouer, pour un effet renforcé, la même partie mélodique par tous les musiciens où chanteurs.
Homorythmie : Procédé musical consistant à faire exécuter les mêmes valeurs rythmiques par tous les musiciens
où chanteurs en même temps.
Idiophone : Instrument auto-résonnant, dont le corps produit le son par sa propre vibration (claves, castagnettes, triangle, cymbales, woodblock, hochets…).
Imitation : Reprise d’un même motif musical par une ou plusieurs parties.
Impressionnisme : Courant musical français inspiré de la peinture, en vogue à la fin du XIXe et au début du XXe siècle. Il est caractérisé par des références à la nature, des harmonies subtiles, des rythmes fluides et des ambiances sonores raffinées (Fauré, Debussy, Ravel).
Impromptu : Composition instrumentale pour piano de forme libre, suggérant un caractère un peu improvisé, en vogue au XIXe siècle (Schubert, Chopin).
Infrason : Son très grave, dont la fréquence est inférieure à 16 Hertz, inaudible pour l’oreille humaine.
Improvisation : Musique créée spontanément, sans le support d’une partition. L’improvisation est surtout liée au jazz et aux musiques traditionnelles.
Instrumentation : Étude, connaissance et utilisation des possibilités sonores de chaque instrument (écriture, tessiture, modes de jeu, difficultés techniques...).
Intermède : Divertissement musical intercalé entre deux scènes d'un spectacle ou d'un opéra.
Intervalle : En solfège, distance entre deux sons de hauteur différente (seconde, tierce, quarte, quinte, sixte, septième, octave, neuvième, etc).
Intonation : Manière de poser un son, de la façon la plus juste possible. On peut pratiquer des exercices d'intonations avant de chanter, afin de placer sa voix.
Intrada : Terme relié à la période baroque, désignant une courte pièce jouée aux trompettes et timbales, servant à débuter un spectacle.
Introduction : Partie initiale d’une œuvre, qui permet d’installer une atmosphère, un style donné, et des éléments musicaux précis souhaités par le compositeur.
Jazz band : Ensemble de jazz standard, avec sa section mélodique et sa section rythmique.
Klangfarbenmelodie : Procédé insolite de composition, initié par Arnold Schoenberg au début du XXe siècle, consistant à présenter une mélodie faite à partir de timbres instrumentaux.
Lamento : Chant de déploration, utilisé dans le madrigal, la cantate et l'opéra italien.
Ländler : Danse populaire à 3 temps, apparue au début du XIXe siècle dans les régions germaniques (Bavière, Suisse, Autriche).
Largo : Mouvement musical très lent. Le larghetto est un peu moins lent.
Larsen : Sifflement désagréable se produisant lorsqu’un micro, trop proche d’une enceinte, capte son propre
son... celui-ci est alors amplifié, puis re-capté, en boucle jusqu’au Larsen hurlant !
Legato : Manière d'interpréter une mélodie, en reliant les notes dans un même phrasé musical.
Legno, col : (= avec le bois) Mode de jeu des instruments de la famille des violons, consistant à frapper les cordes avec la baguette de l'archet.
Leitmotiv : (= motif conducteur) Court thème musical réapparaissant plusieurs fois dans une œuvre, généralement pour symboliser un personnage, un sentiment ou une idée.
Lento : Mouvement de tempo lent dans un morceau.
Levée : Note, ou ensemble de notes, précédant l'appui du premier temps de la première mesure d'un morceau.
Liaison : Signe musical indiquant à l'interprète de jouer les notes de façon liée, sans les articuler (dans un même souffle pour les instruments à vent ou un même coup d'archet pour les cordes frottées).
Librettiste : Auteur d’un livret d’opéra, qui en construit la trame, le texte et les dialogues
chantés.
Lied : Poème chanté accompagné au piano, parfois à l'orchestre, appartenant à la tradition germanique à l’époque romantique. Ex : Franz Schubert a écrit environ 600 Lieder.
Limonaire : Grand orgue de Barbarie, présent dans les manèges et fêtes foraines.
Lithophone : Instrument à percussion formé de lames de pierres accordées, suspendue à un portique ou posées sur un trou. Le lithophone, dont les origines remontent à l'Âge de Pierre, existe encore dans les cultures asiatiques et sur le continent africain.
Luth : Instrument à cordes pincées, en vogue à la Renaissance où il accompagnait le chant.
Luthier : Artisan qui fabrique, entretient et répare les instruments de la famille du violon.
Lyre : Instrument antique à cordes pincées, symbolisant la musique dans diverses représentations. Le terme
donne son nom à la musique lyrique, art musical le plus élevé de l'opéra.
Maître de chapelle : Personne qui dirige les chanteurs et instrumentistes attachés à une église, une cour ou un théâtre.
Maîtrise : École de choristes, pour les enfants et adolescents, autrefois attachée à une église.
Majeur : Mode de référence du système occidental tonal (avec le mode mineur), dont les notes, les accords et intervalles reposent sur la gamme majeure.
Maqam : Mode musical, état émotionnel et style d'improvisation dans la musique arabe.
Marche : Musique à 2 ou 4 temps, qui règle le pas d’une troupe militaire ou civile (marche militaire, marche funèbre, marche nuptiale, marche triomphale...).
Mazurka : Danse nationale polonaise, à 3 temps, qui a inspiré les musiciens au XIXe siècle (Chopin).
Médiator : (=plectre) Petit ustensile utilisé pour gratter les cordes de la guitare.
Medium : Registre intermédiaire entre le grave et l’aigu.
Medley : Morceau proposant un enchaînement de mélodies à succès.
Membranophone : Instrument dont la membrane (la peau) est mise en vibration pour produire le son.
Les tambours et timbales sont les principaux représentants de cette catégorie.
Menestrel : Au Moyen Âge, musicien-danseur-jongleur itinérant ou attaché à une cour.
Mesure : Regroupement régulier des pulsations par 2, 3 ou 4 (plus rarement 5) permettant de structurer le déroulement musical. Sur une partition, cela se délimite par des barres de mesure.
Métallophone : Terme générique désignant les instruments à percussion dont la vibration du métal permet de produire les notes : carillons, cloches, vibraphone, glockenspiel, célesta, gongs...
Mezzo-forte : Indication sur une partition demandant une nuance moyennement forte.
Mezzo-soprano : Voix de femme intermédiaire entre la soprano et l'alto.
Micro-intervalle : Intervalle plus petit que le demi-ton, utilisé dans certaines musiques traditionnelles (ex : Inde) ou dans des musiques contemporaines.
Militaire, musique : Musique jouée pour régler la vie militaire (cérémonies, sonneries réglementaires, marches de défilés, hymnes...). Les orchestres militaires sont composés d'instruments à vent et de percussions. Ils sont dirigés par un chef de musique.
Micropolyphonie : Dans la musique contemporaine, texture musicale à plusieurs voix dont les mouvements, déplacement et évolutions sont presque imperceptibles (ex : Lontano de G. Ligeti).
Mineur : Mode de référence du système tonal (avec le mode Majeur), dont les accords et les intervalles reposent sur la gamme mineure.
Modes de jeu : Manières différentes de produire des sons avec un instrument. Exemples pour les instruments à cordes : avec l'archet, en pinçant la corde, avec les doigts (pizzicati), en frappant la corde avec le bois de l'archet (col legno), en glissant d'une note à l'autre (glissando)...
Moderato : Tempo modéré indiqué sur une partition.
Modulation : Changement de tonalité dans un morceau. Ex : do Majeur, puis la mineur.
Mordant : Ornement musical qui consiste en un bref aller-retour sur un son inférieur (do-si-do) ou supérieur (do-ré-do), à partir d'un son principal.
Monodie : Chant à une seule voix, par opposition à une polyphonie.
Mouvement : Partie d’une œuvre musicale (suite, sonate, symphonie, concerto) possédant son propre
tempo et son propre caractère.
Musicologie : Études de niveau universitaire concernant l'Histoire de la musique, en incluant ses aspects théoriques, sociologiques et esthétiques.
Musicothérapie : Utilisation de la musique à des fins thérapeutiques, pour traiter des problèmes psychiatriques ou psychologiques. Qu'elle soit basée sur l'audition ou sur la production sonore par le patient, la musique joue un rôle structurant sur le psychisme, le comportement et le système nerveux.
Nuances : Variations expressives de l’intensité du son, indiquées tout au long d’une œuvre musicale.
(A suivre...)